Utiliser la pub sur le web est un moyen efficace pour rapidement faire connaitre son activité et promouvoir son offre. Pourtant, il peut être complexe d’identifier tous les leviers disponibles et savoir comment bien les exploiter. Nous avons donc décidé de faire le point sur les ressources qu’offre la publicité sur le web et vous expliquer comment en tirer profit.
Pourquoi faire de la pub sur le web ?
De nombreuses techniques, comme le référencement naturel, peuvent vous aider à faire connaitre votre site web et son activité. Mais la publicité sur Internet présente l’avantage de fournir des résultats immédiats. Dans la grande majorité des cas, votre publicité commencera à s’afficher dès que vous aurez attribué un budget. Bien sûr, c’est sans compter le temps qu’il vous faudra consacrer à la préparation de votre campagne.
En effet, pour mener une campagne de publicité en ligne performante, il est nécessaire d’en concevoir les contours au préalable. Ainsi, commencez par définir votre cible car sans cela, vous dépenserez le budget alloué auprès de personnes qui n’ont aucun intérêt dans ce que vous proposez. Puis choisissez les canaux les plus adaptés pour atteindre votre cible. Enfin, selon votre choix préparez les créations qui s’afficheront, que ce soit le texte de vos annonces ou les images de vos bandeaux publicitaires.
Types de publicité sur le web
- Publicité display
- Publicité sur les moteurs de recherche (SEA)
- Publicité sur les réseaux sociaux
- Publicité vidéo
- Publicité native
- Publicité en réalité virtuelle (VR) et en réalité augmentée (AR)
- Remarketing
- Annonces contextuelles
- Marketing d’influence
- Marketing par e-mail
Publicité display
La publicité display est le type de pub le plus connu sur le web. Il s’agit tout simplement des bannières qui s’affichent sur les sites, sous différents formats. Les plus courants sont :
- Leaderboard (728 x 90 px)
- Pavé ou Inline-rectangle (300 x 250 px)
- Wide skyscraper (160 x 600 px)
- Grand-angle ou half-page (300 x 600 px)
On retrouve aussi l’interstitiel, aussi connu sous le terme « pop-up », qui viennent capter l’attention de l’internaute durant sa navigation. Pour les opérations spéciales, le format dit « habillage » est souvent plébiscité par les marques du fait de son fort impact.
Bien qu’on voit encore des bannières sur bon nombre de sites, elles sont de moins en moins au centre de la stratégie des annonceurs pour deux raisons. La première est leur faible rendement puisque la moyenne se situe entre 0,01 et 0,02%. Mais c’est un faux problème puisque les annonceurs paient au CPC (Coût Par Clic) ou au CPM (Coût Par Mille) donc vous ne paierez que ce que vous obtiendrez. Le vrai problème c’est la généralisation des « ad blocks », ces extensions pour navigateur qui permettent de bloquer les bannières et donc ne pas les afficher.
Publicité sur les moteurs de recherche (SEA)
Il est possible d’acheter de la publicité dans les résultats de recherche sur les moteurs comme Google ou Bing. Cette technique est désignée par l’acronyme SEA (Search Engine Advertising) qui s’oppose au SEO, le référencement naturel. Le principe est assez simple, vous sélectionnez un ou plusieurs mots-clés sur lesquels vous souhaitez apparaitre. Vous rédigez ensuite vos annonces comme vous le feriez pour vos balises meta. Enfin, vous définissez le budget de votre pub sur le web ainsi que votre enchère maximale par mot-clé.
C’est en effet sur un principe d’enchères que fonctionne le SEA et il vous faudra donc choisir avec attention vos mots-clés et les montants associés. Pour être efficace, voici deux conseils : tout d’abord, privilégiez des mots-clés de longue traine qui sont moins concurrentiels et donc moins chers. Par exemple, « vélo électrique Paris » sera moins recherché que « vélo électrique » et, en plus, il sera plus ciblé. Pour trouver les idées qui fonctionneront, servez-vous de l’outil de recherche de mots-clés proposé gratuitement par Google.
Publicité sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux comme Facebook, LinkedIn ou Twitter offrent de nombreuses possibilités de faire de la pub sur le web. Vous pourrez y acheter des affichages de bannières mais aussi des publicités vidéo ou des carrousels faisant défiler vos produits. Si votre objectif est orienté vers la notoriété, vous pouvez aussi payer pour que votre profil ou vos posts soient mis en avant auprès d’une audience ciblée avec précision.
Publicité vidéo
La publicité vidéo que nous mentionnons précédemment peut prendre deux forme : celle d’une vidéo qui est diffusée sur différents supports, comme les réseaux sociaux, mais elle peut aussi s’intégrer à des plateformes de streaming comme YouTube ou Dailymotion. Dans ce cas, elle sera diffusée avant que celle choisie par l’internaute ne débute. Elle pourra aussi s’intercaler au milieu de la lecture, à vous de choisir ce qui fonctionne le mieux selon vos tests.
Publicité native
Le terme de publicité native fait référence aux annonces qui s’affichent dans le contenu des sites web ou des applications mobiles sur lesquels elles sont diffusées. Il doit donc y avoir une véritable cohérence pour maintenir l’expérience utilisateur et obtenir un bon rendement. C’est l’un des moyens le plus souvent employé par les éditeurs pour monétiser leurs sites. Pour vous, c’est une opportunité d’acquérir du trafic, augmenter votre notoriété et vos ventes.
Publicité en réalité virtuelle (VR) et en réalité augmentée (AR)
La publicité en réalité virtuelle (VR) et en réalité augmentée (AR) utilise ces technologies pour créer des expériences publicitaires immersives pour les consommateurs. Un exemple de réalité virtuelle est le metaverse qui est un espace en ligne où l’on peut mener une existence virtuelle. Les entreprises n’ont pas tardé à y acheter des espaces pour que les utilisateurs puissent y acheter leurs produits. Ainsi, la marque Lacoste propose désormais d’habiller son avatar avec ses joggings ou polos… dématérialisés !
La réalité augmentée peut être diffusée via des smartphones ou tablettes, le plus souvent via des applications dédiées. Elle peut aussi s’intégrer dans des lunettes « intelligentes » ou des écrans du même type. Il s’agit là de venir enrichir le réel par des informations complémentaires. Par exemple, lorsqu’un utilisateur consulte une carte aux alentours de midi il est possible de lui afficher les restaurants à proximité. C’est une expérience plus immersive et engageante qui vient enrichir le quotidien des consommateurs.
Remarketing
La grande majorité des internautes vont voir vos pubs sans pour autant cliquer ou interagir avec elles. C’est d’ailleurs pour ça que les taux de transformation ne dépassent jamais les 5%. Pourtant, il existe un moyen redoutablement efficace pour améliorer ce taux : le remarketing que l’on connait aussi sous l’appellation anglophone retargeting.
Grâce aux moyens techniques modernes (cookies, pixel Facebook, authentification utilisateur…), il est possible de suivre un prospect et ce de manière anonymisée. Ainsi, tout en respectant le cadre juridique, vous pourrez l’exposer plusieurs fois à votre publicité. Par exemple, s’il lit un article, vous pouvez y afficher une publicité native mais, s’il ne l’a pas cliquée, grâce au remarketing vous pourrez aussi le relancer lorsqu’il consultera les derniers posts sur sa page Facebook. S’il a laissé son adresse e-mail et accepté de recevoir des offres, vous pourrez aussi lui adresser des offres ciblées par voie électronique.
Annonces contextuelles
Un peu à la manière de la publicité native et du SEA, les annonces contextuelles seront affichées en fonction des mots-clés saisis et du contenu de la page consultée. La différence réside dans le fait que celles-ci ne s’intègrent pas dans une harmonie parfaite mais qu’elles vont plutôt apporter un complément d’information. C’est une technique souvent utilisée par les médias pour diriger le lecteur vers d’autres sites et lui proposer de nouveaux articles à lire.
Marketing d’influence
Le marketing d’influence désigne le plus souvent les acteurs des réseaux sociaux qu’on appelle les « influenceurs ». Mais on en trouve aussi sur d’autres supports, comme ceux qui tiennent un blog ou une chronique sur des sites web plus importants. On en trouve de toutes sortes et sur toutes les thématiques. Ils se distingue par leur fréquence de publication très élevée, souvent aux dépends de la qualité. Leur audience est généralement très jeune et influençable, d’où l’instauration petit à petit de limites juridiques dans cet univers nouveau.
Pour faire de la pub auprès des influenceurs, il vous suffit de prendre directement contact avec eux. Que ce soit par message privé ou e-mail, demandez leur des informations précises sur leur performance. En effet, le nombre d’abonné est un indicateur qui peut être facilement faussé puisqu’il est très simple d’en acheter. Demandez donc à consulter leur « reach », c’est-à-dire le nombre de personnes réellement exposées à leurs publications. Demandez aussi quel est leur taux d’engagement avant de vous renseigner sur leurs tarifs.
Marketing par e-mail
Enfin, pour faire de la pub sur le web, il vous reste le bon vieux marketing par e-mail, souvent associé au spam. Le principal problème est que les boîtes mail comme Gmail ou Live de Microsoft sont devenue redoutablement efficaces pour lutter contre les messages indésirables. Mais avec une audience ciblée, comme par exemple des clients qui souhaitent recevoir des promos, alors cette technique peut réellement fonctionner.
